Habiteo était présent au BIM World qui s’est tenu les 2 et 3 avril dernier à Paris Porte de Versailles. L’occasion pour Habiteo et The French PropTech, de parler innovation, territoires et interopérabilité – entre autres – avec vous. Nous vous avons donc donné la parole pour avoir votre point de vue sur les enjeux et tendances.
Alors, Bertrand Lack, Strategic Intelligence Partner Business chez Schneider Electric, si je vous dis :
Si je vous dis : Start-up ?
« C’est l’élément indispensable pour apporter de l’innovation dans un écosystème complexe et structuré comme peut l’être le bâtiment, ou non structuré, ça dépend comment on le voit peut être le bâtiment. Les start-up apportent l’agilité nécessaire, l’innovation nécessaire, mais surtout l’agilité pour permettre d’innover dans le monde du bâtiment et de la construction. »
Si je vous dis : BIM ?
« BIM, c’est beaucoup de choses. C’est beaucoup de buzz et BIM, essayons de leur amener un peu les pieds sur terre. BIM, c’est de la modélisation certes, c’est de la collaboration avant tout mais c’est surtout encore devant nous un énorme challenge de standardisation des données, d’interopérabilité et de collaboration pour que la promesse du BIM, qui est un Digital twin du bâtiment, une maquette numérique, devienne une véritable réalité en exploitation. »
Si je vous dis : Territoires et environnement ?
« J’appellerai à la notion de modélisation. Un territoire efficace ou un environnement sauvegardé passera par la modélisation des bâtiments, la modélisation des infrastructures. C’est par cette modélisation qu’on arrivera à sauvegarder notre environnement.«
Si je vous dis : Nouveaux usages ?
« Les nouveaux usages… Tout est à inventer ! Tout est là encore modélisation. Et je pense que les usages auxquels on pense aujourd’hui ne sont certainement pas les usages qui seront la réalité de demain.«
Si je vous dis : Interopérabilité ?
« L’interopérabilité c’est la condition sine qua non à tout notre environnement. L’interopérabilité de demain n’est en aucun cas l’interopérabilité d’hier. Hier c’était une interopérabilité de protocoles, de faire en sorte que les produits communiquent entre eux. Demain ce qu’il nous faut c’est une interopérabilité sur les data. Donc qu’il y ait des data Models qui soient compréhensibles, interprétables et pas uniquement que des télégrammes soient compris par une machine et par une autre machine.«